Sujet: Don't make me sad, don't make me cry... Jeu 9 Mai - 21:41
the devil on red dress. ♡
∞ En fait j'aime cet instant, je vois le changement d'atmosphère et si j'y pense un peu je me demande comment ça peut se faire. Ce miracle quotidien, le perpétuel mystère, qui fait qu'en quelques secondes on passe du côté obscure de la terre..
Les nuits au Lancovit n'ont rien à voir avec celles d'Omois. La rue principale était presque déserte à cette heure, et seule la rue des bars et de la discothèque O'4cats étaient bordées de gens ivres. Le bullage ne m'a jamais réussis, autant ne pas jouer avec le feu. Je venais d'effectuer une mission pour le gouvernement, la reine avait une nouvelle fois fait appel à moi. Pour voler des esquisses de dessins cette nuit. Elle pouvait être tellement superficielle souvent... le couturier qui avait crée la robe refusait obstinément de la vendre au Royaume, et souhaitait garder secrete sa collection jusqu'au début de la prochaine saison. Malheureusement pour lui, Selena Daavil avait une bourse, et cette dernière était rempli de jolis créditmuts d'or. La mission n'avait pas été bien compliqué, et j'avais été grassement payé, c'était le principale. J'avais alors décidé de prendre un peu l'air avec Absolem. Le temps était clément en plein Trebo, je ne me faisais donc aucun soucis pour ma santé et celle de mon familier. Mon hor sonna. Papa... il ne me lâchait donc jamais. Il voulait surement s'assurer que ma mission s'était correctement déroulée, je ne me demandais même pas comment il était au courant. J'éteignais l'hor et m'engouffrait dans une ruelle sombre. Si mes souvenirs d'enfance était fidèles, elle menait à un chemin de terre, qui lui même débouchait sur un ruisseau à l'eau claire et salée. Je me souvenait alors, que papa m'y emmenait en Plucho pour m'y baigner, lorsqu'il n'avait pas le temps de m'emmener à la mer. Y revenir, surtout en pleine nuit, était parfaitement inhabituel pour moi. J'aimais la nuit. Je ne parle pas des nuits omoisiennes, des lumières, de la musique. Je préfère les trottoirs vides, quand la ville reprend son souffle. Lorsque tout le monde dort, que seul la lune éclaire vos pas. Je n'étais pas forcément en sécurité ici, mais peu m'importait. J'étais agile et assez puissante pour carboniser celui qui m'approcherait de trop près. Je profitais de ces instants de répits pour oublier ma journée et me préparer à la suivant. Il était à peine 25h du soir, et déjà tout était calme. Ma tenue sombre de voleuse patentée transformée en robe souple et légère, je profitais de mes pieds nus pour les plonger dans l'eau fraiche. Un frisson glacé parcouru mon échine, dressant mes poils sur ma peau, électrisant mes membres. Je soupirais légèrement, basculant la tête en arrière et relachant mes longs cheveux blonds derrière mes épaules. Je m'asseyais sur la rive, allongeant mes jambes en m'appuyant sur mes paumes, mon petit fennec roulé en boule sur mes cuisses. La nuit était claire, Tadix et Madix éclairant parfaitement le pays Lancovien plongée dans le silence. Je m'allongeais, les doigts de pieds dans l'eau, fermant les yeux une seconde.
Un bruit, un son, un bruissement dans les feuillages me réveilla. Je ne m'étais pas sentie plonger dans le sommeil. Je regardais mon hor, 3h du matin. Mais qu'est ce que ça pouvait être , J'incantais ma tenue de Voleuse patenté, dague à la taille et pouvoir allumé. Ma magie autrefois rose pale était devenue un peu plus foncée, virant vers le violet lorsque je suis particulièrement énervée. Je m'accroupissais dans les hautes herbes, profitant de l'ombre d'un arbre pour me plonger totalement dans l'obscurité. Absolem était à l'affut près de mes chevilles, le poil hérissé et les dents toutes dehors. Je ralentissais ma respiration comme je le faisais lors d'une mission et tendais l'oreille. Les bruits de pas étaient lents, mais plus lourds que ceux d'un elfe ou d'un vampyrs. Un humain. C'était dans ses moments là que je regrettais de n'être qu'une simple humaine, je ne pouvais pas ressentir son odeur, ou le reconnaître au bruit de ses pas. J’apercevais une ombre au détour du chemin, qui se rapprochais de moi. Je retenais mon souffle et j'entendis mon familier faire de même, jusqu'à ce que la personne rentre dans le halo de lumière que formait Tadix et Madix. Je le reconnus toute suite. Ayden. Malgré que je connaissais son métier, je tentais de le surprendre. Passant derrière lui, j'empoignais une de mes dagues et lui appuyait contre la jugulaire.
« BOUH ! Qu'est ce que tu fais là petit assassin ? »
J'attendais le retour de mon attaque avec grande impatience. Je connaissais ses capacités physiques, et malgré mon entrainement de Voleuse, il était carrément plus fort que moi physiquement. J'appuyais sur le petit bouton près du manche qui rétracta la lame de la dague et libéra son cou. je me glissais devant lui et lui lançais un sourire carnassier.
« Tu ne viens pas me tuer quand même ?! Serais-je un obstacle à éliminer pour quelqu'un ? »
Je tournais autour de son corps fin et musclé pour le narguer, sautillant légèrement et tournant autour de moi même pour le balayer de mes cheveux longs. Il détestait ça, j'en étais consciente, je le faisais exprès. J'aimais l'enquiquiner, lui faire peur, le surprendre. Le faire tourner en bourrique. D'un geste de la main je transformais ma tenue noire de voleuse patenté en une robe beige en soie et incantais un petit élémentaire de feu pour nous éclairer. nos deux familiers se tournaient autour, mon petit fennec essayant de rivaliser avec son imposant puma. La lumière dansante de la boule lumineuse produisait des ombres effrayante sur nos visages, je conduisais donc mon... ami, près du ruisseau.
Dernière édition par Juliet N'ail le Dim 9 Juin - 18:52, édité 2 fois
Sujet: Re: Don't make me sad, don't make me cry... Ven 10 Mai - 17:14
Don't make me sad, don't male me cry ... Ft. Juliet N'ail / Ayden Warr'een
C’était un soir de Trebo, où le temps était clément et chaleureux donnant alors envie de se balader sans fin et sans but. Les rues de la ville de Travia étaient quasiment désertes, un calme naturel y régnait. Cette ville était l’opposée totale de Tingapour, elle n’était pas aussi « folle » et aussi animée, mais c’est ce qui faisait son charme. Les deux lunes, Tadix et Madix, éclairèrent une sombre silhouette qui zigzaguait d’un côté à l’autre de la rue principale à grande vitesse, on ne pouvait pas l’identifier, il s’agissait d’une ombre. Soudain, elle se stoppa et on put discerner un visage. Celui d’un homme. Brun. Avant de pouvoir identifier clairement l’individu, la silhouette reprit son chemin, aussi rapidement qu’auparavant. Puis … La silhouette disparue complètement dans l’obscurité et on ne la revit plus.
Au petit matin, la nuit enveloppait toujours Travia de son long manteau sombre. Ayden avait enfin terminé sa mission ! Il avait suivit la trace d’un assassin qui avait tenté de s’approcher d’un peu trop près de l’Impératrice. Il avait donc dut s’absenter deux longues semaines loin du palais royal pour retrouver celui qui avait fait l’erreur de rater sa cible, et toutes ses recherches l’avaient mené ici, au beau milieu du Lancovit ! Il avait retrouvé le malchanceux et avait dut le faire disparaître … A jamais. Il n’aimait pas agir de cette façon, mais c’était son rôle, son métier et il se devait de le faire. Pour fêter la réussite de sa mission, il s’était rendu dans une célèbre boîte de nuit de la ville et s’était désaltéré assez allégrement de bullage. Il ressortit des lieux aux alentours de deux heures ou trois heures du matin, il ne savait même pas, il s’en fichait totalement ! Il voulait juste s’offrir du repos. Pas totalement ivre, mais joyeux à un haut niveau, Ayden entreprit de marcher afin de se vider l’esprit et de faire passer les effets de l’alcool. D’ordinaire, il supportait très bien cette boisson, mais il en avait un petit peu abusé et avait dépensé une grande partie de sa solde dans des verres inutiles. Il sentit sa tête tourner. Là-bas, à quelques pas, il le savait, il y avait un court d’eau. Brulane, son familier, marchait devant lui pour lui montrer le chemin. Au fur et à mesure qu’il avançait, il se sentait mieux et semblait de meilleure forme. Les effets redescendaient aussi rapidement qu’ils étaient montés.
Une lame se posa sur la gorge d’Ayden, il fut totalement surprit. Les effets du bullage avaient beau s’être dissipés, ils avaient déréglés ses réflexes. Il n’avait rien vu venir. Il reconnu seulement la voix. Juliet. « Petit assassin ? C’est comme ça que tu m’accueilles maintenant ? Je te fais si peur que ça ? » Répondit-il sur un ton semi-amusé, semi-impressionné par l’aisance dont avait fait preuve la jeune femme pour le surprendre. « Je ne viens tuer personne, sauf si tu me donnes une bonne raison de le faire … Mais il se peut que je te menottes si tu m’y obliges. » Ajouta-t-il en appuyant de façon à illustrer ses propos à l’aide de sous-entendus. Brulane lui indiqua par la pensée que l’idée lui semblait totalement mesquine, mais Ayden s’en fichait pas mal de ce que pensait son familier, il était un humain, pas un puma. Juliet semblait virevolter autour de lui, le jeune Warr’een tournait la tête pour pouvoir la suivre des yeux, c’est fou l’effet qu’elle lui faisait ! D’un simple geste de la main, une magnifique robe revêtit le corps de la jeune femme, il la regarda, l’admira et ne pût s’empêcher de lui faire un compliment. « Tu es ravissante. » Il semblait sortir d’une autre époque à ses côtés avec son armure noire taillée spécialement pour lui et qui moulait ses épaules et ses abdominaux, mais il ne se changea pas, ou en tout cas, pas avant que Juliet ne lui ai fait une quelconque remarque. Sans se poser de questions, comme subjugué par la beauté de la blonde, Ayden la suivit près du ruisseau. Une idée lui vint alors. Il attrapa Juliet et la porta dans ses bras d’un pas rapide jusqu’au ruisseau, il se jeta alors dans le court d’eau. Il avait eu sa vengeance. « Tu croyais pas que j’allais te laisser avoir le dessus sans rien faire, quand même ! »
Sujet: Re: Don't make me sad, don't make me cry... Ven 10 Mai - 17:54
the devil on red dress. ♡
∞ En fait j'aime cet instant, je vois le changement d'atmosphère et si j'y pense un peu je me demande comment ça peut se faire. Ce miracle quotidien, le perpétuel mystère, qui fait qu'en quelques secondes on passe du côté obscure de la terre..
Etonnamment, Ayden ne réagit pas à mon attaque. Il semblait à l'ouest, comme si il était sur Madix. Il avait du encore abuser du bullage, à mon inverse. Je me moquais de lui intérieurement et arrêtais de virevolter autour du jeune homme. Je n'avais pas envie de le faire vomir. Revenait-il d'une mission comme ça ? Oui surement, il avait encore sa tenue d'assassin, il n'était pas prudent. Les Voleurs Patentés n'avaient pas besoin de se cacher du monde extérieur pour faire leur métier, les assassins si. Il aurait pu se faire repérer. Je fronçais les sourcils mais ne dit rien. « Petit assassin ? C’est comme ça que tu m’accueilles maintenant ? Je te fais si peur que ça ? » Ah ah. J'affichais un rictus parfaitement moqueur et ignorais sa remarque en invoquant un élémentaire de feu. Je le voyais un peu mieux à présent, et cela me fit sourire. Il n'avait pas beaucoup changé depuis qu'on s'était vu, à part peut-être le fait qu'il ai pris du muscle. Il faisait plus homme qu'avant, c'est vrai. « Je ne viens tuer personne, sauf si tu me donnes une bonne raison de le faire … Mais il se peut que je te menottes si tu m’y obliges. » Je lui adressais un sourire plein de sous-entendus, me souvenant de nos aventures passées. Tendant les poignets je lui disais d'un ton railleur, les yeux pétillants « eh bien vas-y, menottes moi, je me rends ! » Je ne savais plus comment me comporter avec lui à présent. Entre Ugo et Ayden, ma vie était compliquée et lorsque j'étais avec l'un, j'avais l'impression de trahir l'autre. Entre un assassin et un chef loup-garou, je n'avais pas choisis des amis tout à fait normaux. Je ne savais même pas si l'un ou l'autre avait de l'affection pour moi. Je chassais ses images de mon esprit, changeant ma tenue d'un revers de main, sa remarque me surpris. « Tu es ravissante » je souris largement et murmurais un remerciement, rouge vermeille. je décidais de l'emmener près du ruisseau. Avant que j'ai pu m'asseoir, il passa une main sous mes genoux et l'autre dans mon dos pour me porter. La surprise m'arracha un cri de stupeur, avant que je ne m'accroche a son cou avec force. Comme il le disait si bien, il avait eu sa vengeance, et cela m'importait peu. a vrai dire je m'attendais à pire de sa part.. l'effet du bullage, encore une fois. absolem grogna un instant contre Ayden, essayant malgré sa petite taille d'agripper ses mollets. Avant qu'il n'ai pu le ralentir le jeune homme se jeta dans l'eau, moi avec. Je fermais les yeux un instant, labourant son armure avec mes ongles. Je me libérais de son étreinte, sortant la tête de l'eau dans une grande inspiration. La nuit se fit soudain plus fraiche et je ressentis une vague de froid m'envahir. Me protégeant avec mes bras, je profitais qu'Ayden se relève pour allumer ma magie et produire une vague qui l'engloutit. Dans un éclat de rire, je lui lançais « Bhein si, je croyais. Mais là c'est toi le plus mouillé ! » Je sortais de l'eau en essorant mes cheveux sur son familier, sachant pertinemment que ça les rendrait tous les deux fous. Je jetais un regard à Ayden et attendis qu'il soit sur la berge pour incanter « Par le Sechus que nos tenues mouillées soient immédiatement séchées » un jet de lumière nous enveloppa et nos corps, nos vêtements furent secs à l'instant suivant. Plus jeune, alors que j'avais tenté de lancé ce sort, la personne visée s'était retrouvé sèche, mais complètement nue. Cette personne était d'ailleurs Ayden, et j'espérais secrètement qu'il s'en souvienne. Je tapotais l'herbe à mes côtés pour lui signifier de s'asseoir près de moi. Je le regardais se poser d'un air railleur, paume contre l'herbe bleue. « Tu comptes rester habillé comme ça toute la nuit ? Tu n'as donc pas peur qu'on te retrouve ? » je m'asseyais agilement sur ses jambes étendues, face à lui et talons sous les cuisses. Je le fixais un long moment, droit dans les yeux, sans aucune expression sur le visage. Ses courts cheveux noirs, sa mâchoire carrée couverte d'une légère barbe de quelques jours, ses yeux sombres et profonds. Je détaillais son visage avec attention, laissant passer de longues secondes avant d'ouvrir la parole. « Qu'est ce que tu fais là, Ayden ? Travia n'est pourtant pas ta ville préférée il me semble. Serais-tu donc venu me rendre visite, moi, la simple petite Lancovienne ? » Je souriais légèrement, ne laissant pas apparaitre mes dents parfaitement alignées. J'aimais me moquer de lui, j'avais toujours l'impression d'avoir le dessus, même si ce n'était pas le cas. Il ne pourrait pas me faire de mal, alors j'en profitais. Je me sentais en sécurité avec lui, tout comme quand je suis avec Ugo. L'un et l'autre savent parfaitement se battre, je me mis alors à réfléchir à qui gagnerait entre les deux. Probablement le loup-garou. Ce serait tout de même un combat intéressant à mon humble avis... bref.
Sujet: Re: Don't make me sad, don't make me cry... Dim 12 Mai - 11:22
Don't make me sad, don't male me cry ... Ft. Juliet N'ail / Ayden Warr'een
L’élémentaire de feu apparu grâce à la magie de Juliet donnait un air assez étrange à la scène, entre les ombres macabres qu’il affichait sur les visages et la chaleur qu’il dégageait, tout se contredisait sans aucunes paroles. Malgré l’étrangéité de la chose elle-même, Ayden ne dit rien, il eut un baume au cœur lorsqu’il aperçut plus en détail le visage de la jeune femme. Cela faisait plusieurs semaines qu’ils ne s’étaient pas vus, et même s’il ne voulait pas l’avouer, elle lui avait beaucoup manqué, mais alors ça, jamais au grand jamais il ne le dirait à Juliet, cela lui ferait trop plaisir et il n’allait pas se rabaisser à cela, voyons ! Il le savait très bien, elle ne l’aimait pas, il était au courant pour son probable mariage avec un loup-garou, avec CE MAUDIT loup-garou, mais il n’était pas prêt d’abandonner, il ne voulait pas laisser échapper la jeune femme sans même tenter de la conquérir, au fond, il y était attaché … Peut-être même un peu trop. Il chassa les images du couple qui voguaient dans ses pensées lorsque Juliet tendit ses poignets dans sa direction, Ayden laissa alors échapper un léger rire. Juliet était une des rares personnes, non, était la seule personne même, à répondre avec tant de naturel et de spontanéité aux remarques houleuses d’Ayden et aux sous-entendus qu’il laissait avec subtilité dans ses répliques, il aimait cela ! « Ne me tentes pas, tu pourrais te retrouver menottée plus vite encore que tu pourrais l’imaginer. » Lâcha-t-il, avec une légère envie de faire apparaître une paire de menottes. Il imagina la scène. Haha ! Elle se retrouverait bien idiote s’il le faisait réellement. Lorsqu’Ayden fit un compliment à Juliet, elle lui avait semblé déboussolée, même avoir rougit, mais avec comme seule source de lumière un élémentaire de feu et le reflet des deux lunes, Ayden n’en était pas certain, pourtant il était content du petit effet qu’il avait donné.
Le cri de Juliet confirma à Ayden qu’il avait sa revanche, mais il n’allait pas s’arrêter là, autant se venger jusqu’au bout ! Le petit familier, oui petit parce qu’une fois à côté du puma il faisait pâle figure Absolem, tentait de ralentir Ayden, mais c’était peine perdue, il ne pourrait rien faire pour aider Juliet, qu’est-ce qu’il croyait franchement !? Sans prévenir, l’homme brun (oui c’est pour changer un peu #ZBAF#) se jeta dans l’eau avec la femme blonde (autant faire en raccord). Et un bain, un ! L’eau semblait glaciale, l’écart de température entre l’atmosphère ambiante et le ruisseau était tellement espacé qu’Ayden cru qu’il allait se congeler sur place. Mais une fois dans l’eau, la température était plus agréable et on aurait presque envie de rester là à se baigner en toute insouciance, j’ai bien dis presque ! Le jeune Warr’een se releva pour rejoindre Juliet qui était déjà debout et hors du ruisseau, et là, contre toutes attentes, une vague le submergea et l’emmena de nouveau dans le ruisseau, il tomba lourdement dans la masse liquide et dut s’y reprendre à deux fois pour pouvoir se lever de nouveau. Oh la garce ! Elle l’avait piégée, et en plus, en beauté ! « Slurk ! » Jura-t-il déçu d’avoir de nouveau perdu. Elle gagnait un peu trop souvent à son avis.
Le sort de Juliet frappa de plein fouet Ayden qui se laissa faire, un souvenir lui revint lorsqu’il entendit l’incantation. « Oh ! J’ai encore mes vêtements ! » Dit-il en appuyant lourdement sur son effet de surprise. « Quel dommage … » Ajouta-t-il avec une légère moue. Il se rappela du jour où il s’était retrouvé accidentellement tout nu. Cela avait été assez drôle. Mais ce soir ce n’était pas le cas, ou alors pas tout de suite. Non, il ne devait pas penser cela, Juliet été censée se marier. Il passa une main dans ses cheveux sombres encore un peu ébouriffés par le passage de l’eau puis du sort. Il alla s’asseoir ensuite près de Juliet et fut surprit de sa remarque. Ah oui ! Il avait encore ses vêtements d’assassin, oups … Les effets du bullage lui avaient complètement faits oubliés qu’il ne s’était pas changé. Il fit un mouvement des mains et sa tenue changea. Un simple jean noir et un débardeur blanc le vêtit. Il n’aima pas particulièrement les robes de sortcelier, il n’en été habillé que pour les cérémonies ou pour utiliser les poches sans fond car quelque fois c’était assez utile, mais il préférait les bons vieux habits confortables. « C’est mieux comme ça ? Tu préfères ? » Demanda-t-il à Juliet. Puis la jeune femme se planta devant lui et l’observa. Elle ne disait plus rien. Il fut tellement surpris de ce soudain intérêt et de ce silence qui commençait à peser depuis quelques secondes. Il allait dire quelque chose lorsqu’enfin Juliet prit la parole. Il émit un large sourire avant de répondre. Il aimait cette façon de parler. «Si je te dis que je suis venue te voir tu me croies ? » Commença-t-il. Il ne pouvait pas lui dire qu’il était en mission, c’était confidentiel. Malgré le fait qu’il était très attaché à Juliet, il n’avait pas le droit de tout lui révéler, il ne pouvait pas non plus lui dire tout naturellement qu’il avait tué un homme quelques heures auparavant, c’était assez horrible comme pensée. « Il se pourrait bien que tu m’aie manqué dis donc ! » Ajouta-t-il en riant. Il savait très bien que s’il disait cela sur le ton de l’humour, cela passerait beaucoup mieux et qu’il y avait une chance sur deux pour que Juliet ne le croie pas, même si c’était la vérité.
Sujet: Re: Don't make me sad, don't make me cry... Dim 12 Mai - 21:54
the devil on red dress. ♡
∞ En fait j'aime cet instant, je vois le changement d'atmosphère et si j'y pense un peu je me demande comment ça peut se faire. Ce miracle quotidien, le perpétuel mystère, qui fait qu'en quelques secondes on passe du côté obscure de la terre..
La nuit était tranquille aujourd'hui, on entendait parfois un bobelle s'approcher au plus près, attiré par notre magie, ou bien une chapotte ou deux, venu se rafraichir avant le levé des prédateurs. Nous étions les seuls présents sur ce chemin de terre et d'herbe, personne n'était réveillé à Travia. Nous étions quasiment intégralement cachés derrière des rangés de buissons et tout était possible, ce qui m'inquiétait, en soit. Je n'avais plus l'impression d'être en maitrise de moi même auprès d'Ayden, je redoutais toujours ce qui pouvait se passer, même si une partie de moi l'attendait, probablement. Je savais parfaitement ce qui pouvait se passer entre nous, et d'une certaine façon, ça avait le don de m'exciter. Je n'aurais jamais dis au beau brun qu'il me faisait tourner la tête, mais en réalité je n'en pensais pas moins. Il avait le don de brouiller mes pensées, à mon grand désarroi. C'était sans doute pour cela que je le fixais attentivement à présent, comme pour essayer de m'habituer à son regard si perçant qui m'embobinait l'esprit parfois. Lorsqu'il m'avait éprouvé sa déception, je n'avais pu me retenir de me mordiller la lèvre, le regard envieux, sans lui avouer que je pouvais très bien remédier à ça. Je devais garder dans mon esprit le fait qu'on m'avait demandé en mariage, et que j'avais dis oui... après, il est vrai qu'il y avait peu de chance que ces épousailles aboutissent... fichu loups-garous !
Avant que je ne me sois assis sur ses genoux, Ayden incanta une autre tenue plus décontractée. Un simple jean et un débardeur blanc, affreusement moulant, évidemment. Sinon ce ne serait pas drôle. Je souriais discrètement en m’apercevant que, pendant un très court instant, il se retrouvait en sous vêtements avant d'être rhabillé. Plongée dans mes pensées je mis quelques secondes avant de me rendre compte qu'il me parlait. Je papillonais des yeux un instant, me replongeant dans ses iris, pour enfin répondre en bagayant légèrement « Ou... Oui, beaucoup mieux, ce tee shirt te va bien » Je lui affichait mon plus beau sourire, celui qu'il surnommait si bien le "je-te-brouille-l'esprit-pour-que-tu-me-cèdes-tout". Le fait qu'il soit de nouveau à Travia m'enchantait à vrai dire, car cela faisait de nombreuses semaines qu'on ne s'était pas vu et sa présence m'avait manqué. Encore la dernière fois nous nous souvenions tous les deux de ce qu'il s'était passé, mais depuis ce jour là Ugo avait demandé ma main, après plusieurs mois de séparations, et on ne savait plus trop comment se comporter l'un avec l'autre. Il y avait toujours cette tension palpable entre nous qui nous donnait des pulsions parfois surprenantes, et qui nous empêchait de prévoir ce qui allait se passer. Cela me troublait, irrévocablement. J'avais beau me concentrer infiniment je ne pouvait me détacher de son regard. Brolk de slurk j'étais bien trop attachée à ce beau brun très séduisant et incroyablement muscl...bref, ne nous égarons pas. Je reportais mon attention sur Ayden, qui me parlait, sans que je sache vraiment depuis quand « ....e te dis que je suis venue te voir tu me croies ? » je feignais une intense réflexion, puis répondais au bout de quelques instants « Pas le moins du monde ! Tu ne serais pas en tenue de travail sinon... » Un point pour la blonde, un ! Il ne m'aurait pas comme ça. Cependant, il semblait y avoir une légère touche de sincérité dans sa voix qui me troubla. Comme dirait Alice, curiouser and curiouser.... Il me révéla ensuite que je lui avais manqué, ce qui me surprit énormément de sa part. Il n'était pas particulièrement du genre à montrer ses sentiments, surtout avec moi, où on s'appliquait tous les deux à ne rien laisser transparaitre. On était plus attachés à l'autre qu'on ne le laissait remarquer. Je fus donc particulièrement étonnée de sa remarque et cela du se voir, car il sourit légèrement. Il était fier de lui en plus ! Cette surprise m'empêcha probablement de réfléchir normalement car je me laissait avoir en lui bredouillant un timide « toi aussi tu m'as manqué... »" je me rendais compte de mon erreur et me reprit en rigolant « Enfin, un peu... » Je me raclée la gorge et détournait le regard, gênée de mon aveux. Ridicule. Comme si nous n'étions pas assez proches pour se dire de telles choses. On avait instauré sans le vouloir vraiment une espèce de fierté entre nous et c'était étrange. On se tournait autour comme un chat et une souris, jouant au suis moi je te fuis, fuis moi je te suis à longueur de temps. C'est que ça devait nous plaire, surement... Un blanc s'installa entre nous et je m'empressait d'ajouter « Tu restes à Travia longtemps ? Tu veux loger dans ma suite au chateau ? Mon père m'y a commandé une mini maison et l'entité m'aime bien, j'ai largement la place....il y a plusieurs chambres d'amis... » alors que je mourrais probablement d'envie qu'il dorme dans mon immense lit. Je baissais les yeux vers son nez, ses lèvres et sa machoire, avant d'ajouter lentement « Ce serait bien que tu restes quelques jours.... urm... je n'ai rien de prévu cette semaine, c'est pour ça, pour par m'ennuyer tu vois.... on pourrait s'entrainer dans les arènes pour voir qui est le plus fort de nous deux. » Adorable comme remarque. Je lui lançais un air de défi, comme si je pouvais faire passer mon envie de le voir derrière un désir de duel.
Sujet: Re: Don't make me sad, don't make me cry... Jeu 16 Mai - 22:36
Don't make me sad, don't male me cry ... Ft. Juliet N'ail / Ayden Warr'een
La nuit était si calme ici à Travia. Il n’y avait strictement personne aux alentours, mais alors vraiment personne. Un lourd silence pesait, comme si le temps s’était totalement arrêté sur la ville, c’était comme une ville fantôme, à peu de choses près. Autre Monde ne s’arrêtait réellement jamais. A dos de pégase avec une vue du ciel, de nombreuses habitations étaient éclairées par ci et par là démontrant le fait que la planète, et la ville par la même occasion, ne dormait jamais. Parmi ces quelques lueurs, en y faisant très attention, on pouvait apercevoir dans un coin deux silhouettes illuminaient par le reflet de Tadix et Madix et d’un élémentaire de feu. Ces deux silhouettes n’étaient autres qu’Ayden et Juliet. A ce moment-là, il ne valait mieux pas entrer dans la tête d’Ayden. En effet, il y avait un mélange d’affection et de colère, oui oui tout ça dans la même tête ! qui se battaient sans cesse dans ses pensées sous formes d’images. L’affection qui se démontrait sous une forme de … câlin. Précisément avec Juliet dans les bras d’Ayden, oui il le savait très bien il ne s’agissait que d’un rêve, mais c’est ce qu’il ressentait, et encore plus lorsqu’elle se mettait à le fixer de cette façon, à le dévisager si intensément, il ne pouvait pas s’empêcher d’imaginer cette scène si sexy irréalisable. La colère, quant à elle, s’illustrait de manière plus violente. En effet, Ayden se voyait étrangler ce fameux Ugo, et en faire de la nourriture pour dragon, mouahaha !
« Tu ne me croies pas ? Moi ? Un si gentil petit garçon ! » Répondit Ayden avec des petits yeux et une moue la plus innocente possible. On aurait presque pût voir apparaître une légère auréole au-dessus de sa tête. Il ajouta ensuite. « Moi qui pensait pouvoir t’impressionner dans une tenue aussi classe … » Il tira la langue habilement. Il aimait bien s’amuser avec Juliet. Il jouait avec l’humour et la sincérité, il savait pertinemment que cela avait le don de troubler la jeune femme, et c’est ce qu’il adorait. La voir bégayer légèrement ou la voir rougir était quelque chose en soit de drôle et d’agréable. Il avait l’impression qu’à chacune de leurs rencontres il arrivait à se rapprocher toujours davantage d’elle, qu’ils devenaient tous les deux plus proches l’un de l’autre. Quelque fois, il avait l’impression d’être tellement proche d’elle qu’il pourrait la prendre dans ses bras qu’elle ne dirait rien, mais il ressentait une gêne, comme si quelque chose ou quelqu’un faisait tout pour l’en empêcher. Il se prenait des fois à guetter pour voir si une petite voix venait lui souffler si c’était bien ou mal ce qu’il faisait ou pensait, mais il était rare qu’il entende ce fameux murmure. Il ne savait pourquoi, mais depuis maintenant un long moment, très long moment même, il n’avait rien osé, il n’avait jamais voulu tenter un trop grand rapprochement auprès de la jeune femme. Il voulait que ce soit elle qui fasse le premier pas, lui, il préférait jouer avec elle et lui tendre le plus d’occasions possibles pour conclure. Il lui arrivait de se rappeler les premières années, alors qu’ils n’étaient encore que des adolescents, où ils flirtaient ensemble sans se soucier de rien. Les choses avaient bien changées depuis ! Lorsqu’il entendit Juliet répliquait, il ne pût s’empêcher de jouer la comédie. « Juste un peu ? Oh … Je suis déçu ! » Répondit-il avec une moue triste.
Ayden avait écouté d’une oreille très attentive ce que lui avait dit Juliet. Il attendit quelques secondes avant de lui répondre. « Je n’étais pas censé rester, mais si tu as de bons arguments, je peux peut-être modifier mon emploi du temps … Avec de très très bons arguments bien sûr. » Il laissa le loisir à Juliet de traduire ces propos comme elle le souhaitait, il laissait les sous-entendus virevoltaient, c’était plus drôle ainsi. « Tu es en train de me lancer un défi alors que tu sais très bien que tu vas perdre, j’espère que tu as de meilleures idées pour que je reste à Travia ! » Dit-il sur un ton semi-choqué et semi-amusé. Il observait Juliet dans un œil pétillant. Il n’en pouvait plus. Plus le temps passait, plus il avait envie d’évincer le loup-garou et de prendre l’avantage. Il se rapprocha délicatement de la jeune blonde et plongea son visage dans le creux de sa nuque, il y déposa un léger baiser plein de tendresse et enveloppa le corps de la voleuse de ses bras musclés. Il sentit au passage le parfum de celle qui convoitait depuis si longtemps. Il sentit alors un nœud au creux de son estomac. Il était en train de faire une connerie, il le savait pertinemment. Si on le trouvait à faire cela, il serait peut-être tué sur le champ, mais il s’en fichait ! « Ta proposition tiens toujours ? » Glissa-t-il d’un murmure. Il se retira et relâcha son étreinte à contre cœur. D’accord, c’est ce qu’il voulait et c’est ce dont il rêvait depuis longtemps, enfin non pas exactement, il rêvait d’avantage, mais dans tous les cas, il ne devait pas s’imposer. Depuis toutes ces années, il avait appris à connaître toujours davantage Juliet et il avait aussi appris à se comporter avec les filles. Il commençait à savoir comment les amener dans son lit. Non ! Il ne pense pas qu’à cela ! Juste un peu.
a présence d'Ayden près de moi m'avait toujours plus ou moins troublée. Dès notre première rencontre, il m'avait intrigué par sa classe naturelle et son sourire ravageur. Je savais que c'était un coureur de jupon, même adolescente, et pourtant j'avais relevé le défi. C'était une sorte de but personnel de le séduire, d'être proche de lui, et je pensais avoir réussis. Malgré tout j'étais parfois mal à l'aise en sa compagnie, surement à cause du fait que notre relation soit très ambigüe. Cela ne plaisait évidemment pas à mon fiancé potentiel, et j'avais parfois l'impression d'être infidèle lorsque j'étais avec Ayden, bien que je n'appartenais en rien à Ugo. Je m'acharnais toujours à faire le tri dans mes idées et à ne pas m'éparpiller avec les deux jeunes hommes, cependant je n'étais la copine ni de l'un ni de l'autre. Le fait que je flirt avec chacun les rendez fous, j'étais un peu une salope, ok... Il fallait que je fasse un choix, c'était plus moins clair, mais je n'avais jamais vraiment su ce que je représentais pour Ayden. Sa première fois peut-être, à part ça je ne savais pas vraiment. Sans doute était-il nostalgique de cette période là de sa vie, avant qu'il devienne assassin, tout cela n'étant que supposition. J'aimais me retrouver avec lui, seuls à seuls, pour oublier nos vies respectives trop agitées. Ces moments me détendaient, on jouait ensemble, comme un chat et une souris, près à se défier tout le temps. La douceur de la nuit et le doux parfum du Botant me réjouissait, sa compagnie ne pouvait être qu'appréciée !
« Moi qui pensait pouvoir t’impressionner dans une tenue aussi classe … » Je regardais Ayden avec amusement, c'est vrai que sa tenue d'assassin était très impressionnante. Parfaitement moulée pour lui grâce à la technologie AutreMondienne, elle semblait faite pour faire baver les demoiselles. Rien de plus moulant pour ses abdos bien dessinées et ses jolies fesses rebondis hurm, ok je me calme. Il avait un côté inquiétant quand il la portait, et malgré qu'on ne voyait aucun signe de combat ou de sang sur sa tenue, il était claire que la magie ne servait pas qu'à l'adapter à son corps so sexy. Certains disaient que les tenus des Assassins étaient un peu comme les lames des Impitoyables, et qu'elles buvaient le sang humain. J'étais cependant peu sûre de cette information, et je ne me risquerais surement jamais de le demander à Ayden. Lorsqu'il était habillé dans sa tenue de travail, j'avais l'impression d'avoir un autre garçon en face de moi, plus mystérieux et dangereux. Si je ne le connaissais pas si bien, il pourrait me faire peur ainsi. Malgré que cela faisait plusieurs années que nous nous connaissions, il n'y avait plus eu la même chose entre nous depuis notre histoire d'adolescence (qui s'était assez mal finie d'ailleurs). C'était un flirt très doux, il n'avait jamais été brusque, n'avait jamais tenté réellement quelque chose et c'est ce qui me faisait penser que je ne l'intéressait tout bonnement plus. J'avais toujours pensé que c'était dans sa nature d'être proche d'une fille comme il l'était avec moi et ça ne me surprendrait pas de le voir avoir le même comportement avec une autre.
Cela ne m'avait jamais effleuré l'esprit jusqu'à lors, mais je me demandais à présent ce que je ressentirais en le voyant dans les bras d'une fille. Je sentis mes sourcils se froncer alors que je le regardais, chassant rapidement cette idée de ma tête avant qu'il ne s'en rende compte. Je me souviens avoir déjà entendu des échos de ses aventures mais on en parlait peu, car il n'y avait jamais eu rien de très sérieux (à ce que j'en savais) et je me demandais même si c'est ce qu'il recherchait au final. Il aurait peut-être peur d'attirer un danger sur sa petite amie, de se créer un point faible pouvant altérer son travail... C'était un métier dangereux, que nous effectuons tous les deux, alors cela ne m'étonnait pas. Je ne sais pourquoi nous avions chacun choisis ce genre d'occupations, alors qu'on aurait pu être comme des gens normaux et mener une vie tranquille. Cela avait assez altéré notre relation, étant donné qu'on se voyait peu. Nous étions plutôt complémentaires, sans qu'il ne se passe plus rien. En fait il était devenu un homme très tactile et ça ne m'étonnait en rien lorsque il se rapprochait de moi physiquement. Aucun signe venant de sa part ne pourrait me faire penser qu'il en voulait plus. Pourtant il afficha une mine déçus lorsque je lui signifiait maladroitement qu'il m'avait seulement un peu manqué. Comme toujours je ne savais pas s'il rigolait ou s'en fichait royalement... Je voulais le faire rester, cela faisait un moment que ça durait comme ça et j'étais curieuse de connaitre ce qu'il était devenue depuis plusieurs mois. « Je n’étais pas censé rester, mais si tu as de bons arguments, je peux peut-être modifier mon emploi du temps … Avec de très très bons arguments bien sûr. Tu es en train de me lancer un défi alors que tu sais très bien que tu vas perdre, j’espère que tu as de meilleures idées pour que je reste à Travia ! » Il jouait avec les mots à double sens, comme toujours. Cela me fit doucement sourire. Je relevais un peu le buste, bombant le tors, la tête haute pour répliquer « Je me suis améliorée depuis ton départ jeune assassin. Je suis sur que je pourrais te battre, j'ai des armes que tu n'as pas... » Je lui lançais un regard ravageur et glissait discrètement les mains dans mon dos pour incanter. Ma robe blanche s'ouvrit plus largement sur le devant, dévoilant un décolleté plongeant qui lui ferait baisser les yeux maintenant comme en combat. Je connaissais ses faiblesses, et savais que mes formes ne l'avaient jamais laissé indifférent. Je reformulais dans un murmure l'incantation à l'envers et ma robe redevins normale, alors que je touchais son menton du bout du doigt « N'ouvre pas trop la bouche, tu vas baver... » Je lui adressais un clin d'oeil et un sourire attachant avant de détourner le regard. J'essayais d'oublier les images douteuses que m'envoyer Absolem. Il n'avait pas l'air d'aimer ma façon de me comporter avec les Ayden et Ugo, mais ça m'importait peu.
Le bel assassin en profita visiblement et je sentis ses bras enserrer ma taille. Il appuya son étreinte et je me retrouvais rapidement collée à son torse, sans savoir que faire, son doux parfum un peu poivré m'envahissant. La surprise était telle que je ne bougeais pas d'un cil, ne sachant comment réagir. Je plongeais simplement mon regard dans le sien, silencieuse, et cru un court instant qu'il allait m'embrasser. Seulement, sa tête se détourna au dernier moment et il déposa un baiser brulant au creux de mon cou. Je ne pus réprimer un long frisson agréable, ni oublier le fait que cela me plaisait énormément. Ses bras musclés m'enveloppant se firent un peu plus insistant alors qu'il me murmurait quelques mots. J'étais terriblement troublée par son approche et Absolem confirma que le doute n'était plus possible. Je ne dis rien, et malgré le fait qu'il s'était détaché, je restais à quelques millimètres de son corps et de son visage. Mon coeur battait à cent à l'heure et je déglutissais difficilement, humidifiant légèrement mes lèvres. Nos restâmes ainsi de longues secondes, sans bouger, quasiment collés l'un à l'autre, tandis que nos familiers semblaient ne plus comprendre ce qu'il se passait. C'est alors que cela se déroula. Mon buste bascula légèrement en avant et je décidais de ne pas m'arrêter, ma décision était prise. Mes lèvres entrèrent en contact avec les siennes, la douceur de celles-ci et leur goût me rappelant de tendres souvenirs. C'était comme un feu brulant qui m'envahis d'un seul coup, et je me pressais d'avantage contre lui. Cela dura quelques instants avant que d'un accord tacite nos lèvres s'entrouvrirent pour échanger un baiser langoureux et délicieux. Mon corps entier frémis d'excitation alors que mes mains se posaient à limite entre son jean et son tee shirt, glissant le bout de mes doigts sous ce dernier pour sentir son torse chaud. Une part de mon esprit conclu qu'il avait bien fallut que cela se passe un jour ou l'autre, et je me refusais de penser à autre chose qu'a ses lèvres, sa langue et son ventre sous mes paumes.
Et cela s'arrêta brusquement. Lorsque dans un léger signal sonore mon hor se fit entendre. Nos lèvres se séparèrent lentement, nos mains revinrent à leurs places et nos corps s'éloignèrent. Mes yeux s'ouvrirent lentement, s’apercevant que ceux du beau bruns étaient toujours clos. Je regardais mon hor et mon coeur se serra lorsque je vis apparaitre le destinataire : "papa". Le garde sécurisant la porte de mon appartement avait du le prévenir que je n'étais pas rentrée. Jamais tranquille... Je levais le regard et lachais dans un soupir « Je dois m'en aller...je suis désolée » Je ne savais pas si je m'excusais de devoir partir ou de l'avoir embrassé, mais peu importe, il le prendrait comme il le voudrait. Je savais parfaitement que ce que je venais de faire était dangereux mais je l'avais fait quand même et j'en assumerais les conséquences. Je rappelais mentalement Absolem à l'ordre et me levait avant que le jeune Assassin ne puisse bouger, m'enfuyant avant que le jour de se lève...
Sujet: Re: Don't make me sad, don't make me cry... Dim 9 Juin - 17:55
Don't make me sad, don't male me cry ... Ft. Juliet N'ail / Ayden Warr'een
Les paroles de Juliet sonnèrent comme un défi aux oreilles d‘Ayden. Il la dévisagea calmement. Ses lèvres s’étirèrent en un fin sourire. Elle avait ce truc qu’il aimait. Ce ton d’éternel défi, cet instinct de joueuse et ce corps aussi ! Non, il ne devait pas penser à cela ! Il tenta de sortir l’image très hot qui persistait dans sa tête. On pourrait croire qu’il n’est qu’un obsédé, mais je vous assure que non ! Ce n’est absolument pas le cas ! On va dire plutôt qu’il apprécie les jolies filles aux visages doux, aux formes bien dessinées, mais aussi aux poitrines bien développées et aux fesses tout arrondies. Olala ! Non, ne le frappait pas ! Il n’est pas un voyeur. Il rend hommage à la beauté féminine c’est tellement bien dit comme excuse. Ayden répliqua à Juliet sans même attendre la suite. « Même en t’entraînant, tu ne seras jamais à la hauteur ! » dit-il sûr de lui. Mais c’était sans compter sur l’incantation de la jeune femme. Le décolleté de la robe déjà bien prononcé se fit encore plus profond qu’il ne l’était déjà. Le soldat ne put s’en empêcher. Il baissa les yeux vers la poitrine de Juliet. On aurait presque put voir un filet de bave coulait du coin de sa bouche si on lui laissait le temps de rester dans son admiration. Ce fut seulement au moment où il sentit la main de Juliet effleurait son menton qu’il se ressaisit. Il sortit alors de sa contemplation et mit un léger moment avant d’avouer sa défaite. « C’est vrai que certains de tes atouts ne sont pas négligeables. ». En disant cela, il paru légèrement gêné, mais il ajouta rapidement. « Au moins, tu ne pourras pas me reprocher d’être insensible à ton charme. » Lança-t-il sur un ton aguicheur.
Brulane indiqua par la pensée son mécontentement. Il n’appréciait pas du tout le comportement de son frère d’âme, c’était tellement bizarre et compliqué les histoires d’amour. Au moins, chez les pumas on ne se prenait pas la tête. Le familier s’allongea en prenant soin de se détourner des deux humains. Il ne voulait pas voir les cochonneries de ces deux-là. D’ailleurs, c’est à ce moment précis qu’Ayden déposa un baiser dans la nuque de Juliet, il attendait une réponse, mais ce qui arriva le surprit totalement. Il s’était attendu à tout, sauf à cela. Cette fille le déboussolait tellement ! Le contact des lèvres de Juliet contre celles d’Ayden donna un frisson à ce dernier. Il sentit son cœur s’accélérait au fond de sa poitrine, chacun de ses battements semblaient résonner dans tout son corps. Mais pourquoi fallait-il qu’il soit tant attaché à une fille déjà prise !? Non, mais pourquoi !? Il y avait tant de joies filles célibataires … Ayden oublia tout. Il ne pensait plus qu’à une seule chose, qu’à une seule personne. Il sentit le contact des mains de Juliet sur son torse, il était hors de question que cet instant s’arrête, il n’allait pas la repousser. Leur baiser était intense, sans être violent. Il était langoureux, presque passionnel. Cela semblait inévitable. Les mains baladeuses du jeune homme se posèrent sur les hanches puis délicatement sur les fesses de Juliet. Mais cela se stoppa. Ce fût si soudain. Tout s’écroula au moment-même où les corps des deux humains s’étaient écartés. Ayden n’eu pas le temps de comprendre quoi que ce soit que la voleuse disparaissait déjà au loin. « Juliet ! » Le cri était puissant, presque désespérant. Mais aucunes réponses ne revinrent aux oreilles d’Ayden. Il répéta son cri plusieurs fois, en vain. Il se rhabilla tout en se relevant, cherchant la jeune femme des yeux dans l’espoir de la voir réapparaître. Mais elle n’était plus là. Il soupira et passa une main dans ses cheveux légèrement ébouriffés. Son familier le rejoignit, on aurait dit que son visage lui disait « Je t’avais prévenu ». Maintenant qu’il était seul, Ayden ne savait pas où aller, il ne faisait que penser à ce baiser. Étrangement, l’idée de ressentir quelque chose de sérieux ne l’effraya pas, même s’il ne voulait pas s’engager, c’était agréable de sentir son cœur s’emballer ainsi. Il se jura de retrouver Juliet, et vite.