Sujet: Après le boulot, on se détend. Ven 30 Aoû - 17:20
Chim Ҩ Ayden
« Il paraît qu'après la mort, il y a une vie. Mais moi j'ai une question. Si c'est vrai, notre seconde vie, est-elle comme nous aurions souhaitez la première ? »
Je souffle doucement. Ma journée près des pégases ce fini déjà. Pour ma part, une journée comme celle-ci, si elle pouvait être éternelle, ça ne me dérangerais pas. Bien au contraire. Je serais tellement heureuse de pouvoir rester auprès d'eux. Discuter avec eux. Oui, je sais, on va encore me répéter qu'un pégase ne parle pas, mais entre eux et moi, c'est différent. On se comprend tellement bien. C'est purement et simplement fusionnel. Allez-y, moquez-vous. Encore. J'ai pris l'habitude que l'on se moque de moi. Et malgré ça, je garde la tête haute. Lorsque j'ai fais mes études de sortcelière, beaucoup se sont moquez de moi. Alors maintenant, je ne parle presque plus. Je ne parle qu'aux pégases, et que de la faune d'AutreMonde. Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi, et personne n'a pu me le dire non plus, mais je bégaye sauf quand je parle de la faune. « Tiens, bonjours Chim ! Comment allez-vous aujourd'hui ? » Je sursaute aussitôt et m'arrête net. Je tourne la tête et souris. C'est monsieur D'alsam, un marchand très aimable. Je n'ose même plus compter le nombre d'années qu'il est là. Mais depuis que j'ai mon propre marché, donc trois ans, il n'a encore jamais entendu le son de ma voix. Et donc il ne sait pas que j'ai bégaye. Heureusement pour moi, sinon il se moquerait très certainement de moi.
Il me retourne un sourire et hausse les épaules. Tous les jours, il me demande comment je vais, et tous les jours, je réponds par un simple mouvement de tête. Déjà deux ans et demi qu'il essaie de me faire parler, mais en vain. Je ne parlerais pas. D'après moi, j'ai assez subit avec les études. J'ai été ridiculisé en quelques secondes à peine. Je n'avais même pas fini de me présenter que tout le monde avait déjà éclater de rire. Alors je n'ai plus réellement parler. Je continu mon chemin, me frayant un chemin entre toute cette masse de monde coloré. C'est tous les soirs le même problème à ce marché couvert. Un monde affolant, impossible à faire plus de deux pas d'affilés, c'est une bataille hebdomadaire. Moi qui évite la population ...
Une nouvelle fois, je souffle. C'est toujours devant de marchand d'arc que je souffle et que je termine par m'énerver et d'avancer le plus vite possible pour arriver chez moi rapidement. Mais c'est toujours pareil, au final je baisse les bras parce que ça ne sert à rien la population bouscule et ne s'excuse pas si on ne fait pas trois mètre de haut ou que l'on fait un minimum peur. C'est un peu raté pour moi. Ou alors, il faudrait que je me transforme pour rentrer et je n'ai pas réellement envie. Alors j'attends. J'attends de pouvoir avancer un peu plus mais avant que je ne puisse faire un pas, je vois une masse noire arrivé à toute allure sur moi. Il n'y aurait pas autant de monde, je me serait serrée. Trop tard. Je ferme les yeux, aller, je dirais impact dans ... Trois ... Deux ... Quand je rouvre les yeux, je suis allongée sur le sol. L'impact à été plus rapide que ce que je ne pensais. Je me met assise sur le sol en secouant la tête avant d'y poser une main. Les sols sont plutôt durs et ma tête de petite humaine, peut être un peu trop fragile.
fiche par century sex.
Dernière édition par Chiminachitechiva le Dim 1 Sep - 23:43, édité 1 fois
Sujet: Re: Après le boulot, on se détend. Dim 1 Sep - 15:57
Après le boulot, on se détend. Ft. Chiminachitechiva / Ayden Warr'een
Ayden devait aller faire les courses, il détestait ça ! Il trouvait cette activité, enfin si on peut appeler cela une activité bien sûr, chiante. Oui voilà, c’était le mot parfait qu’il fallait utiliser pour décrire la situation. C’était chiant. Le temps qu’il passait à faire des achats, il préférait le dépenser à s’entraîner, ou à draguer une jolie minette pourquoi pas, mais surtout pas à ça. Mais non, il fallait se coltiner ses foutues courses. Ce qu’il aimait le moins, c’était le fait qu’il y ais tellement de monde au marché couvert de Tingapour, ça poussait toujours dans tous les sens, ça se piétinait dessus, il n’y avait aucune pitié. A croire que les gens n’étaient pas capables de faire ses courses sans violence, c’était à la limite du pathétique quand même. Mais bon, le soldat aller tout de même devoir faire ses courses, qu’il le veuille ou non. Il fallait bien se procurer les meilleurs matériaux pour avoir les meilleures armes, et ce n’était sûrement pas avec toutes les restrictions du palais impérial qu’Ayden pouvait être équipé du mieux possible. Certaines choses se trouvaient en dehors du palais, surtout en matière d’armes.
Ayden jeta un coup d’œil sur sa boule de cristal. Et oui, même sur AutreMonde il fallait faire des listes de courses. « Flèches pour arc, dague discrète et petite nouveauté ». Intrigante cette liste n’est-ce pas ? Ayden était curieux en matière d’arme, alors quand il écrivait « petite nouveauté », il s’agissait tout simplement du petit truc que lui proposait son vendeur préféré. Vous savez quand vous achetez quelque chose, au moment de payer on vous propose toujours LA nouveauté ou LE gadget à avoir, LA spécialité du moment. C’était cela qu’Ayden recherchait. Il avait une manie, faire ses achats en double, ainsi il pouvait en avoir un pour lui, pour tester et faire ses propres analyses, et un exemplaire pour les laboratoires du palais d’Omois, quelque fois les chercheurs réussissaient à développer des petites armes intéressantes. Rangeant sa boule de cristal, le soldat entreprit son aventure oui oui c’est une aventure de faire les courses ici aux côtés de son familier, Brulane, l’imposant puma. Au fur et à mesure que le duo avançait dans les allées, en tentant de se frayer un chemin à travers tout ce beau petit monde, Ayden se mettait davantage à regretter d’être venu là. Bon, sa première étape était de trouver le marchand d’arc pour acheter les flèches dont il avait besoin. Parce que c’était bien beau d’avoir un arc, mais avec des flèches c’était souvent mieux oui d’accord je sors. Un peu tête en l’air, Ayden arriva enfin jusqu’au marchand d’arc sans avoir fait grandement attention à ce qu’il se passait autour de lui, trop occupé à se trouver un chemin, ce fût seulement après avoir fait ses achats qu’il entreprit de se retourner et qu’il vit tout ce brouhaha. Il avait oublié ce bruit, vous savez celui de la foule qui crie de tous les côtés et qui donne vite mal à la tête ? Oui ce bruit-là ! Mais quelque chose d’autre interpella le soldat. Brulane grogna. Lui aussi avait sentit. Quelques passant leurs jetèrent des regards indignés tout en s’éloignant par sécurité, ils avaient sûrement peur de se faire attaquer par un gros puma. Ayden se faufila alors jusqu’à la jeune femme à terre et fût surprit de voir qu’il la connaissait. « Chim ! Ça va ? Attends, je vais t’aider à te relever. » Ayden se baissa alors, en s’accroupissant harmonieusement, il passa un bras de la dragonne autour de ses épaules et la releva avec une facilité déconcertante tout en se redressant dans un même temps. « Voilà, c’est mieux là. » Dit-il avec un franc sourire alors qu’un passant le bouscula légèrement. « Pourquoi tu ne te transformes pas ? Ce serait plus facile sous ta forme de dragon pour éviter tout ce monde. » Ayden se doutait un peu de la raison, mais il faisait toujours comme s’il ignorait la timidité de Chim, à ses yeux elle était quelqu’un comme les autres, peut importe sa forme et peut importe qu’elle bégaye ou non. « Ça te dis de s’éloigner un peu du bruit et des passants ? On peut aller boire un coup si tu veux. » Finit-il par dire en s’arrachant à moitié la gorge pour se faire entendre. Brulane émit un léger grognement, à peine audible pour montrer son mécontentement de se faire bousculer par des gens qu'il ne connaissait même pas.
Sujet: Re: Après le boulot, on se détend. Lun 2 Sep - 0:23
Chim Ҩ Ayden
« Il paraît qu'après la mort, il y a une vie. Mais moi j'ai une question. Si c'est vrai, notre seconde vie, est-elle comme nous aurions souhaitez la première ? »
La journée finie, je devais, comme tout les soirs, traverser le marché couvert. Sans personne, le marché serait traversé en l'espace de très peu de temps. Malheureusement, comme ici il y a toujours un monde noir sorti de je ne sais où, je n'arrive jamais à l'heure que j'avais prévu chez moi. Contrairement à certain, voire même les trois quarts de la population dragonne, je ne vis pas dans une grotte avec un immense tas d'or. Enfin, le tas d'or si. Mais la grotte non. Comme j'ai plutôt tendance à rester sous cette forme humaine, je me suis trouver cette belle petite maison bien tranquille dans le coin d'une rue calme. Et pour tout vous dire, ça me suffit amplement. Mais bon, parlons peu, parlons bien.
J'étais en train de traverser ce marché couvert comme d'habitude. Je souffle en quittant le travail, le marchand Monsieur D'alsam qui me salut en espérant avoir une quelconque réponse de vive voix de ma part, je m'énerve et je souffle une nouvelle fois devant le même marchand d'arc plutôt grognon. La seule chose qui différenciait mes habitudes c'était cet impact que je n'avais pas eu le temps d'éviter. Alors bien sûr, comme une magnifique débutante, je me suis laisser rentré dedans. Et hop, les quatre fers en l'air. Ma tête avait plutôt pris un sacré choc lorsqu'elle avait si délicatement touché le sol de pavé. Oui oui, pure ironie. Disons que c'est une excellente idée pour avoir la migraine du siècle ! Mais croyez-moi, vous avez beau être assise sur le sol telle une belle idiote, si on ne vous connait pas, personne pour vous demander si ça va. « Chim ! Ça va ? Attends, je vais t’aider à te relever. » Bon, je serais cardiaque, j'y serais certainement passé. Mais c'est une preuve que les Omoisiens ne s'inquiéteront pas plus si il ne vous connaissent pas. Je lève la tête qui tourne encore un peu après le choc pour découvrir une tête bien familière : Ayden Warr'een.
Pas le temps de répondre ni le temps de dire ouf que je suis sur mes deux pieds, les passants bousculant toujours autant. « Voilà, c’est mieux là. » Il me sourit. Sourire que je lui rends les joues légèrement rosies. Arrêtez ! Je ne suis pas amoureuse, je l'apprécie, c'est tout. « Pourquoi tu ne te transformes pas ? Ce serait plus facile sous ta forme de dragon pour éviter tout ce monde. » Je plonge mon regard dans le sien et hausse les épaules. « Je s-s-sais. M-mais je p-p-pa-passe dé-déjà mes j-jour-jour-journées d-dans les ai-airs. » Laissant ma tête pencher vers le sol, je glisse l'une de mes mèche rebelle derrière l'oreille. Doucement, je passe mes bras dans mon dos et me tritures les doigts, gênée de mes bégaiements si ... Imposants et ennuyants. Bien sûr, je sais que devant Ayden, je n'ai pas à être gênée de ceci, mais ça à toujours été mon point faible. Il suffit de me faire parler d'autre chose que de la faune pour me déstabiliser. Mais au fond, je sais parfaitement que Ayden ne fait pas ça pour m'ennuyer, c'est juste qu'il est comme moi. Je l'apprécie à sa juste valeur, et lui m'apprécie également pour ce que je suis et ne s'arrête pas sur mon léger handicape.
« Ça te dis de s’éloigner un peu du bruit et des passants ? On peut aller boire un coup si tu veux. » Je sursaute. D'être plongée dans mes pensées, j'en oubliais déjà tout ce monde, ce bruit que ne s'arrête jamais. J'acquiesce avec un sourire, mais évite de parler. Effectivement, si j'aurais pu être muette, ça aurait certainement été mieux pour moi qu'être sans cesse embêtée par ses bégaiements idiots. Alors je réajuste ma petite veste, replace mes cheveux puis je commence à avancer. À l'allure d'un escargot. Pressée ? Mieux ne vaux pas l'être lorsque l'on s'aventure ici. Et si vous l'êtes, prévoyez large. Très large. Partez très en avance pour ne pas être en retard.
Sujet: Re: Après le boulot, on se détend. Dim 8 Sep - 17:15
Après le boulot, on se détend. Ft. Chiminachitechiva / Ayden Warr'een
Lorsqu’Ayden vit que Chim (oui appelons la ainsi, sinon c’est beaucoup trop long comme nom) était gênée, il fit comme si de rien n’était. Il ne mentait pas. Il était juste sincère. On ne pouvait pas lui reprocher d’avoir détourné le regard lorsqu’il s’aperçut que la dragonne se mit à rougir, ou lorsqu’elle passa ses bras dans son dos ou même lorsqu’elle se tritura les doigts d’un geste prudent et très timide. Si ? Vous serez capable de lui en vouloir pour cela ? Soyons franc, on ne peut rien lui reprocher à mon petit Ayden ou en tout cas pas pour le moment. Alors que le soldat proposa à son amie de s’éloigner pour aller se rendre à un bar, le léger acquiescement de la tête lui suffit. Il avait l’habitude que l’éleveuse de pégases ne parle pas beaucoup, voir pas du tout, mais il avait remarqué une chose, il suffisait de lui évoquer ce qu’elle aimait, sa passion par exemple, pour que soudainement elle ai une grande confiance en elle. Et c’était bien ce qu’il comptait faire. Réajustant la bandoulière du carquois des flèches d’arc qu’il venait d’acheter, Ayden suivit Chim à travers la foule. Lentement. Très lentement. Même beaucoup trop lentement. Le jeune homme trépignait tandis que Brulane grognait à chaque fois qu’un individu lui marchait sur les pattes ou la queue. Le puma détestait tellement cet endroit, personne ne faisait attention à lui et cela le rendait fou de rage. Ce n’était pas parce qu’il était plus petit que les humains qu’il fallait absolument le maltraiter ! Ayden passa une main chaleureuse sur le poil soyeux de son familier dans l’espoir de le calmer, il savait que c’était peine perdue, mais rien ne l’empêchait d’essayer. « Allons par ici ! » Indiqua le jeune Warr’een lorsqu’il vit une terrasse de bar où quelques places étaient par miracle encore disponibles. Une fois arrive, il occupa une des chaises libres laissant celle face à lui vide pour que Chim puisse le rejoindre. Le puma s’allongea aux pieds de son frère d’âme pendant que le serveur vint à leur rencontre. « Mettez-nous deux crogroseilles s’il vous plaît. » Lui indiqua Ayden avant d’ajouter pour Chim. « C’est moi qui invite. Alors racontes-moi, comment ça se passe avec les pégases en ce moment ? » Cela arrivait souvent que les deux amis se racontent leur quotidien autour d’une petite boisson. Ce qui ne déplaisait ni à l’un, ni à l’autre.
Sujet: Re: Après le boulot, on se détend. Jeu 2 Jan - 23:31
Ayden & Chim Հ Après le boulot, on se détend.
Ayden était quelqu'un de différent aux autres. Disons que la première fois que l'on s'est rencontré il a bien été le seul à ne pas se moquer de moi. C'est peut être ce petit détail qui à fait que j'apprécie beaucoup ce soldat et que j'aime aussi passer du temps avec lui. Bon, il est vrai que sans le vouloir nous passons déjà pas mal de temps ensemble puisque nos métiers nous font nous croiser régulièrement. Comment cacher que j'adore être en sa compagnie ? Même hors du travail, on est copain comme cochon allons-nous dire. En tout cas, c'est mon point de vue de mon côté, pour ne pas rentrer dans les détails ...
« Allons par ici ! » Je sursauta. J'avais oublié que j'étais en train de traverser la foule à une lenteur inouïe et que justement, Ayden était derrière moi. En fait, j'étais tellement prise dans mes pensées que je ne le vis même pas passer devant moi et s'asseoir avant que les places ne soit prises. Son familier, Brulane, lui n'avait pas attendu pour le suivre et s'était précipité sous la table afin que les passants arrête d'oublier son existence en lui marchant sur la queue ou les pattes. Enfin, je réagi puis alla m'installer face à mon ami. Malheureusement, lorsque j'étais en sa compagnie j'avais bien souvent des absences "inexpliquées". On ne rentre pas dans les détails j'ai dis ! « Mettez-nous deux crogroseilles s’il vous plaît. » Réaction : Z-E-R-O. Je n'avais même pas réalisé que le serveur était là et que Ayden avait commander pour nous deux. Je pensa enfin à sourire, mais à qui ? Au serveur ou Ayden ? Bon, les deux soyons fous ! « C’est moi qui invite. Alors racontes-moi, comment ça se passe avec les pégases en ce moment ? » J'eu a nouveau un sourire qui fendit mes lèvres. C'est aussi ce que j'appréciais chez lui. Il s'intéressait à mon travail et il savait si bien tourner ses questions de façons à ce que l'on parle de faunes. « Deux pégases sont plutôt coriaces et ne veulent rien savoir, mais je ne lâche pas l'affaire. » Vous ne savez pas à quel point cela pouvait être un soulagement pour moi de pouvoir parler sans se handicap idiot. « Mais sinon, les autres sont déjà habitués à être montés et chargés en cas de sacs supplémentaires. Il n'y en a vraiment que deux qui ne veulent ni se laisser monter ni charger non plus. Et pour combler le tout, ces deux là sont bien jeunes encore et donc ils ont beaucoup de potentiel. Il faut juste que j'arrive à les tenir. » Je ria légèrement. C'était rare les fois ou je riais. Même si je ne riais pas à m'en rouler au sol, c'était rare. Peut être même trop.
Je m'installa au fond de ma chaise lorsque le serveur arriva avec nos crogroseilles. Je le remercia d'un simple mouvement de tête. Je contempla quelques secondes mon interlocuteur avant de prendre mon courage à deux mains et de lui dire : « Et t-toi, ta j-jou-rnée d-de tra-tra-v-vail s-s-s'est bien pa-pa-passer ? » Extérieurement je lui adressa un sourire, mais intérieurement je bouillonnais de cet handicap insupportable autant pour moi que pour les autres.
code par ARCHITECTURE
Contenu sponsorisé
Boule de cristal
HOR
Sujet: Re: Après le boulot, on se détend.
Après le boulot, on se détend.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum