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| Sujet: JOLEEN-POPPY + La vie est un conte de fée, il suffit juste de trouver les personnages principaux. Jeu 14 Fév - 19:02 | |
| Joleen-poppy Talaleryn une petite citation elle est née à Travia, une minute après son jumeau, Noah + ses parents, très occupés, n’avaient pas le temps de s’occuper des deux jumeaux et les confièrent à une nourrice + les premières années, cela ne dérangea pas la petite fille qui ne comprenait pas tout ce qui se passait + quand elle comprit que ses parents se sont en quelque sorte débarrassés de leur éducation, elle se mit à les détester + elle se mit dans la tête que leur parents ne les aimaient pas et décida donc de ne plus leur parler + la seule personne qu’elle ne boudait pas était son jumeau + elle lui confiait tout, même ses colères, même ses tristesses, il n’y avait que lui qui la connaissait vraiment + cependant, depuis que les deux enfants prirent possession de leur pouvoir -Noah d’abord et Joleen ensuite- la petite semble se séparer un peu de son jumeau + à leur grande surprise, les deux enfants furent choisi par leur Familier le même jour + la petite fille fit la rencontre de Dwoni, un petit lynx, tandis que Noah tomba nez à nez avec Azur, une chouette effraie + tous les quatre firent beaucoup de bêtises au château vivant depuis qu’ils sont devenus Premiers Sortceliers + Joleen admire beaucoup les Premiers plus âgées qu’elle et croit tout ce qu’il lui raconte + l’arrivée récente des Terriens ne lui a fait ni chaud ni froid + elle envie son frère qui a plus de facilités qu’elle + elle n’arrive pas à se concentrer sur quelque chose très longtemps + elle préfère se balader avec Dwoni plutôt qu’étudier + à sa grande satisfaction, il semblerait que son frère ait quelques difficultés à se repérer dans le château, tandis qu’elle-même s’y retrouve parfaitement + elle ne sait pas encore ce qu’elle veut faire quand elle sera grande + elle est très influençable mais a du mal à accorder sa confiance, ce qui limite le nombre d’amis potentiels + elle aime beaucoup faire des blagues et rigole très facilement + elle souhaite découvrir tout AutreMonde et pense sérieusement à devenir aventurière, même s’il parait que ce n’est pas un vrai métier + elle se moque complétement de ce que peuvent penser les autres et fait ce qui lui plait + elle regrette le temps où son jumeau et elle était exactement pareil, sans différence due à la magie + elle aimerait redevenir petite, ou alors grandir pour pouvoir changer les choses, même si elle ne sait pas que changer pour que tout redevienne comme avant. . accréditation . Jambo, peuple d'AutreMonde! Mon nom est Joleen-Poppy Talaleryn et j'appartiens à la race des humains. La notion d'âge est très abstraite dans notre univers mais sachez que j'ai 12 ans. Physiquement, j'ai l'air d'avoir 10 ans, ce qui est généralement un avantage. Enfin, plus ou moins... Je suis née àTravia, dans le beau pays de Lancovit, sur cette belle planète qu'est AutreMonde, le 27 Trebo. Comme je suis du genre sérieuse, je suis actuellement amoureuse de personne. D'ailleurs, niveau sexualité, je suis très ouverte d'esprit, puisque je je ne connais pas ces mots. Sinon, je suis une sortceliere et j'effectue le métier de Première Sortcelière. Ma maîtrise magique s'élève à 150/2000 . Sinon, je suis officiellement le sosie de Sadhana Som. Cooool, hein?! . Derrière l'écran . Je m'appelle Aria, j'ai 16 ans et des poussières de fée et je vis (votre pays). Je suis disponible Surtout présente le week-end, je me connecte cependant chaque soir., j'ai connu le forum A votre avis ? et je trouve que Même question qu'au dessus !
Dernière édition par Joleen-Poppy Talaleryn le Mer 8 Mai - 20:31, édité 16 fois |
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| Sujet: Re: JOLEEN-POPPY + La vie est un conte de fée, il suffit juste de trouver les personnages principaux. Jeu 14 Fév - 19:02 | |
| . Chapitre premier. « Reste tranquille Joleen. » Assise sur le parquet, les bras tendus vers la dame qui venait de parler, une toute petite fille semblait prête à pleurer. Elle devait avoir six mois, tout au plus, et à côté d’elle se trouvait un petit garçon, visiblement du même âge. Assis à une table, près d’eux, trois adultes conversaient. Les enfants étaient bien trop jeunes pour comprendre ce qui se disait, bien entendu. La voix la plus connue, la plus sécurisante prenait la parole : « Madame, vous comprenez, vue notre métier, il nous est impossible de nous occuper pleinement de nos enfants. Il est préférable pour eux que nous vous le confions. » L’autre voix, l’inconnue, semblait hésiter. « Mais madame, les enfants ont besoin de leurs parents pour grandir. ». La seule voix masculine répliqua vivement : « Nous ne comptons pas les abandonner. Juste vous les confier en semaine. » En entendant cette voix, la petite gazouilla. Elle agita les bras et les jambes, manquant tomber à la renverse. Seul le dos de son frère contre le sien la retient. De nouveau, la voix inconnue se fit entendre. « Certes, mais Joleen et Noah semblent être deux bébés très fragiles. Ils risquent de se sentir rejetés. » On entendit deux soupirs simultanées, et celle qui était assurément la mère des deux enfants se leva, s’appuyant sur la table. « J’ai moi-même été élevée par une nourrice, ma pauvre mère ne pouvant s’occuper de ses quatre enfants tout en travaillant. Je ne me suis jamais sentie rejetée, et il n’y a aucune raison que cela soit le cas pour mes enfants ! » Elle se rassit, visiblement agacée. Le père prit la parole, plus posément, comme s’il tachait de contrebalancer la nervosité de sa femme. « Madame, nous ne pouvons pas emmener nos enfants avec nous au travail. Et nous rentrons trop tard pour pouvoir les mettre dans une garderie. Vous êtes nourrice, en quoi cela vous dérange de les garder la nuit en plus de la journée ? » L’argument était visiblement le bon. La nourrice reprit : « Cela ne me dérange nullement. Je pense seulement au bonheur de vos enfants. » De nouveau, la petite Joleen gazouilla, comme pour clore le débat. Puis, voyant qu’on ne réagissait pas à ses demandes, elle passa au niveau supérieur. Un pleur, aussi puissant qu’une sirène, se fit entendre. Un grand sourire aux lèvres, la nourrice la prit dans ses bras : C’est bon, on a compris, on va te donner ton lait. Aller, bout de chou, pleure plus, j’ai tout ce qu’il faut dans la cuisine. » Et, cessant de pleurer, la petite pencha la tête comme pour vérifier si son interlocutrice disait vrai. Qui a dit que les bébés ne comprenaient pas les paroles des adultes ? |
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| Sujet: Re: JOLEEN-POPPY + La vie est un conte de fée, il suffit juste de trouver les personnages principaux. Dim 7 Avr - 18:14 | |
| . Chapitre deux . « NON ! » La petite fille sursauta. Dans sa main, quelques cailloux, qu’elle allait s’empresser de gouter. Mais voilà que Tatie disait non. Joleen n’aimait pas qu’on lui dise non. Elle n’aimait pas que Tatie dise non. Ou maman, ou papa. Mais c’était plus souvent Tatie, parce que maman et papa la voyait pas faire des bêtises. Mais Tatie, si. La petite fille regarda les jolis cailloux dans sa main. On dirait des bonbons. Peut-être qu’en fait, Tatie avait dit non à Noah ? Alors, partant de ce principe, la petite fille réessaya. De nouveau, Tatie hurla : « NON ! Joleen-Poppy, ça suffit ! » Une petite tape sur la main vint soutenir les paroles. L’enfant en lâcha les cailloux, qui roulèrent dans la rue. Noah, son jumeau, s’empressa de donner un coup de pied maladroit dedans. Puis, emporté par son élan, il bascula en arrière. Il se mit à crier. Alors, la petite fille s’avança vers lui et lui dit : « Bobo Noah ? » Le petit garçon hocha la tête et acquiesça « Bobo Noah. » La petite fille s’assit doucement près de son jumeau et demanda encore : « Bisou mazique ? » La nourrice eut un grand sourire. Ces deux enfants semblaient communiquer comme si personne ne les écoutait. Alors, doucement, elle prit la parole : « Joleen, Noah, on reste pas au milieu de la rue. » Certes, la circulation n’était pas abondante dans les rues de marchés, mais il ne fallait pas laisser les enfants prendre de mauvaises habitudes. D’autant plus que, si leurs parents ne remarquaient pas les progrès des deux petits, ils ne cessaient de se plaindre de leurs bêtises, peu nombreuses, en fait. Et souvent dues à l’ignorance. Si Joleen avait voulu manger le caillou, cela était dû au fait qu’elle ne connaissait pas encore les cailloux. Voyant les deux petits se débattre pour se relever, elle leur tendit à chacun un bras. Si Noah s’y appuya avec plaisir, la petite fille n’y prêta même pas attention. Se mettant à quatre pattes, elle tenta de se relever en prenant appui sur ses bras … et fit une mémorable roulade incontrôlée. Toute surprise, elle semblait au bord des larmes. A son tour, Noah s’avança. « Bobo Yoleen ? » Il n’arrivait pas encore à prononcer le prénom de sa sœur. Cette dernière hocha vivement la tête, délogeant quelques grains de poussière. « Bobo Joleen ! » Avant que la nourrice ne puisse intervenir, le petit garçon venait de s’assoir pour proposer à sa jumelle : « Bisou mazique ? » Et voilà, cela recommençait ! |
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| Sujet: Re: JOLEEN-POPPY + La vie est un conte de fée, il suffit juste de trouver les personnages principaux. Dim 7 Avr - 18:57 | |
| . Chapitre troisième. « Veux chocolaaaaat ! Veux gâteau chocolaaaaat ! » Tapant du pied par terre, petite Joleen venait de souffler ses quatre bougies. Mais voilà que Noah, plus sage qu’elle, avait eu la première part, ce qui avait mis la petite fille dans tous ses états. Autour de la table, ses parents, sa nourrice et Noah l’observait crier. Son frère avait les doigts tout pleins de sucre et de chocolat. Il prit un bout de gâteau et le lui tendit. « Veux gâteau Noah ? » déclara-t-il, conciliant. Tapant de nouveau du pied, elle s’écria : « Non, veux premier bout gâteaaaauuuuuuu ! » Bien sûr, sa demande était tout à fait irréalisable, le premier bout étant déjà avalé par son jumeau. Sa nourrice allait prendre la parole mais sa mère fut plus rapide. « Joleen-Poppy, tu arrêtes tes bêtises immédiatement ! » L’instant d’après, son père s’écria également : « Non mais tu n’as pas honte ? Quel âge as-tu, pour faire le bébé comme ça ? » La petite fille s’arrêta net sous les réprimandes des deux adultes. Elle tourna la tête vers la troisième, attendant sans doute qu’elle ne la gronde elle aussi. Mais, impassible, elle se contenta de lui dire : « Viens t’assoir, maintenant. » Sans un mot, Joleen obtempéra, tandis que sa nourrice lui refaisait sa couette. Elle avait conscience qu’elle n’aurait pas dû crier, pas le jour de son anniversaire, mais c’était toujours Noah le premier, et jamais elle. Même pour ses quatre ans, elle n’avait pas le droit d’être la première ! Mais ils disaient que Noah était né en premier donc qu’il devait avoir tout en premier. Mais elle, elle savait que les jumeaux, ils naissaient en même temps, donc Noah pouvait pas être le premier : c’était son jumeau ! Les adultes pensaient décidemment de drôles de choses. D’une toute petite voix, elle demanda : « Ze peux avoir du gâteau, s’il te plait Tatie ? » Ses parents firent la grimace, et la petite se souvint qu’ils n’aimaient pas que les enfants appellent leur nourrice Tatie. Sauf que Joleen ne voyait pas comment l’appeler d’autre ! Voyant son embarras, Noah décida de venir à son secours : « TATIE ! Y a une mouche dans mon gâteauuu ! » De nouveau, les parents grimacèrent. Tandis que Tatie faisait mine de chercher l’insecte, tout en sachant qu’il n’y en avait pas, les deux enfants s’échangèrent un sourire. Puis, tandis qu’une énorme part de gâteau atterrit dans sans assiette, la petite fille s’écria : « MERCI TATIIE ! » Tant pis pour papa et maman ! Déjà qu’elle disait merci, ils n’allaient quand même pas la gronder ! |
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| Sujet: Re: JOLEEN-POPPY + La vie est un conte de fée, il suffit juste de trouver les personnages principaux. Dim 7 Avr - 21:01 | |
| . Chapitre quatrième . « Tatie, j’peux te poser une question ? » Dans la cuisine, tandis que la tatie en question préparait le repas, la petite fille s’adossait contre la porte. « Mais bien sûr, pourquoi tu ne pourrais pas ? » La petite s’approche de la table et attrape un des gâteaux qui s’y trouvent. Plutôt que de poser sa question, elle explique. « C’est que je sais pas trop si elle va te plaire, ma question. » Elle glisse le gâteau dans sa poche, en attrape un nouveau. « Il n’y a qu’une seule façon de le savoir, Joleen … » C’était de la poser, suite de la phrase. En six ans, Joleen avait déjà posé tellement de questions à sa nourrice qu’elle savait pertinemment bien que cette question n’allait pas lui plaire. Soudain timide, elle chuchote presque : « Pourquoi papa et maman ils t’ont demandé de s’occuper de nous ? » Un instant de silence. Au point que la petite fille se demanda si elle n’aurait pas mieux fait de se taire. Mais sa nourrice pris la parole : « Joleen, je ne peux pas te répondre si je n’entends pas ta question, donc parle normalement, je ne vais pas te manger. » Certes. Joleen, un grand sourire aux lèvres, ne reprit pas sa question mais s’écria : « C’est normal, j’suis pas comestible ! » C’était devenu une sorte de jeu entre les deux enfants et leur nourrice. Soupirant, elle reposa cependant sa question : « Alors, pourquoi papa et maman ils s’occupent pas de nous tous seuls ? » Toutes ses copines du terrain de jeux lui parlaient de leur papa et de leur maman, mais Joleen ne savait pas quoi dire. Elle ne les voyait que les week-ends, et encore. Parfois, ils appelaient Tatie sur sa boule de cristal pour lui demander de les garder le week-end aussi. Alors Joleen se demandaient pourquoi toutes ses amies avaient un papa et une maman chez qui elles habitaient et pas elle. « Parce qu’ils sont très occupées, Joleen, ils avaient peur de ne pas trouver de temps pour bien s’occuper de vous. » La petite fille, pas très adepte des grandes phrases qui cachent beaucoup de choses, reformula : « En clair, ils ont préféré nous laisser tomber, quoi. » Reposant le gâteau sur la table, l’enfant croisa les bras. La nourrice soupira. « Dis pas de bêtises, Joleen, vos parents vous aiment beaucoup. » La petite fille tapa du pied et se dirigea vers la porte de la cuisine : « C’est même pas vrai ! Ils nous aiment pas, sinon ils auraient trouvé du temps pour s’occuper de nous ! » Et sur ces mots, elle sortit en trombe de la cuisine pour aller dans le jardin, où se trouvait déjà son frère. Elle s’assit sur un banc et se mit à bouder …
Dernière édition par Joleen-Poppy Talaleryn le Jeu 18 Avr - 15:04, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: JOLEEN-POPPY + La vie est un conte de fée, il suffit juste de trouver les personnages principaux. Dim 7 Avr - 21:10 | |
| . Chapitre cinquième . « Hé, Jo’, pourquoi tu tapes le caillou ? Il t’a rien fait ! » Les deux enfants marchaient côte à côte dans les rues de Travia. Chacun portait un petit panier, rempli de fruits. De temps à autres, ils en prenaient un et le dégustaient en rigolant sous cape. C’était leur petit secret, et Tatie ne devait pas savoir que, s’ils acceptaient d’aller chercher des fruits pour les tartes, c’était surtout pour en manger. Bien sûr, leur nourrice le savait très bien mais faisait mine de rien. Mais voici que la petite fille, les lèvres pincées, venaient d’envoyer un caillou à l’autre bout de l’allée. L’attrapant par la manche, son frère la fit s’arrêter et l’entraina vers un banc. « Allez, Jo, dis. » Un soupir, puis finalement l’enfant s’exclame : « J’en ai marre que Tatie nous traite comme des bébés ! ». De nouveau un soupir, mais ce coup-ci venant de Noah. « Mais c’est parce qu’elle nous aime ! ». Joleen hausse les épaules. « Peut-être, mais c’est pas une raison. On est plus des bébés, on sait traverser une route tous seuls ! ». Le petit garçon s’écrit : « Jo ! Ça fait trois jours, tu vas quand même pas bouder pour ça toute ta vie ?! ». Joleen se lève et se plante devant lui. « Et pourquoi pas, si j’en ai envie ? ». Au fond d’elle, elle savait qu’elle était injuste avec son jumeau, il n’avait rien fait et elle n’avait aucune raison de lui crier dessus. Mais elle savait aussi qu’il ne lui en voudrait jamais, et en profitait. Soudain toute confuse, elle murmure : « Pardon de t’avoir crié dessus. » Comme elle l’avait prévu, Noah haussa les épaules et lui répondit avec un grand sourire : « Pas grave. Moi aussi, des fois, je m’énerve contre toi pour rien. ». Ce qu’il ne précisait pas, c’est que cela lui arrivait beaucoup moins souvent. Il était aussi calme qu’elle était impulsive, et si les deux adoraient faire des blagues, c’était lui qui avait les idées les plus réfléchies. Joleen agissait avant de réfléchir, et Noah réfléchissait trop. Ils se complétaient l’un l’autre, et cela les rapprochait, même s’il leur arrivait de se fâcher. La petite fille eut un grand sourire. « Hé, ça te dis on va voir la pâtissière si elle a des gâteaux pour nous ? » Il fit mine de réfléchir, se leva et attrapa la main de sa jumelle. «Ouais ! Aller, on y va !» Les deux enfants, oubliant les rancœurs de Joleen, s’élancèrent vers le centre-ville.
Dernière édition par Joleen-Poppy Talaleryn le Mar 23 Avr - 19:31, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: JOLEEN-POPPY + La vie est un conte de fée, il suffit juste de trouver les personnages principaux. Dim 7 Avr - 21:19 | |
| . Chapitre sixième . « Jo, arrête de bouder, toi aussi t’auras de la magie ». Noah semblait vraiment désolé. Il savait à quel point sa jumelle était malheureuse. Il avait déjà découvert ses pouvoirs de sortcelier, mais pas elle. Aujourd’hui, Tatie l’emmenait au Château Vivant, car leurs parents avaient bien entendu ordonné que leur fils se trouve un Haut Mage à seconder, et plus vite que ça. Il était content, bien sûr, mais voir le visage fermé de sa jumelle, son double, et ses poings serrés à se faire mal lui ôtait toute joie. Il savait qu’elle aurait voulu, au moins une fois, faire quelque chose avant lui. Lui qui avait marché en premier, parlé en premier. Lui qui avait su lire en premier. Il ne le faisait pas exprès, mais tout lui arrivait toujours en premier. Il avait essayé, souvent, de le cacher pour qu’elle pense être la première, mais elle savait ce qu’il faisait et cela lui faisait encore plus mal, qu’il essaye de la protéger de sa tristesse. Aujourd’hui, il regrettait encore plus d’avoir découvert sa magie en premier, car cela allait les séparer. Tant que Joleen n’aurait pas découvert ses pouvoirs -il ne voulait pas imaginer que cela ne puisse pas être le cas- elle ne pourra pas être Première Sortcelière au Château Vivant, et ils ne seraient plus ensemble toute la journée. Elle sera chez Tatie la semaine, lui au Château Vivant, et ils ne se verraient que le week-end, chez leurs parents. Et chez leurs parents, ils ne pouvaient pas parler et rigoler autant que chez Tatie. D’autant plus que, depuis l’âge de six ans, Joleen était persuadée qu’ils ne les aimaient pas. Il soupira et de nouveau lui dit : « Aller, Jo, boude pas, tu vas me rendre triste ». Souvent, cela marchait, et Joleen arrêtait de bouder pour ne pas qu’il soit triste par sa faute. Mais aujourd’hui, aujourd’hui cela ne marcha pas. Pas du tout. Elle s’arrêta au milieu de la rue et hurla : « C’est facile pour toi de dire ça ! T’es pas toujours le dernier, celui que papa regarde avec tristesse et maman avec honte ! T’as toujours le beau rôle, toi, parce que t’es toujours le premier ! Alors arrête de dire que t’es triste parce que t’as aucune raison de l’être ! ». Il s’arrêta à son tour, surpris d’entendre la voix de sa sœur trembler à ce point. Tatie continua sa route, habituée aux colères de la petite. Il s’approcha et tendit les bras. « Jo, arrête. T’avais promis de pas pleurer. » A sa grande surprise, elle le repoussa -l’envoya valser quelques mètres plus loin en fait- en séchant ses larmes. « J’pleure pas ! ». Puis, relevant la tête, elle s’attendait à voir le sourire ironique de son jumeau en face d’elle. Sauf que voilà, en face, il n’y avait qu’un arbre. Avec, à ses pieds, un Noah un peu groogy, beaucoup décoiffé et complétement hilare. « Non, tu boude pas, tu viens de me pousser à trois mètres au moins. Ça te rappelle pas un truc ? » Si, complétement. Ça lui rappelait quand elle avait fait tomber le panier de fruit du haut de l’arbre, que son frère était juste en dessous, qu’il avait levé les mains et que ce panier s’était retrouvé très haut. Genre bloqué au-dessus de la tête de Joleen, qui avait eu le plus grand mal à le rattraper, Noah ne sachant pas comment le faire redescendre. Quelques fruits avaient souffert, mais pas tant que cela. Joleen aida son frère à se relever. Ils se regardèrent, complices. Puis, se mettant à courir pour rattraper Tatie, ils criaient : « Tatie ! Tatie ! Attends ! ». Elle s’arrêta et se retourna. « Quoi ? ». Le petit garçon, toujours plus rapide à annoncer les nouvelles, sautillait sur place en répétant : « Joleen m’a poussé avec sa magie ! Joleen a de la magie ! Elle a de la magie ! C’est une sortcelière aussi ! Joleen et moi on est deux sortceliers ! ». Il allait continuer longtemps comme cela, mais la jeune sortcelière en question l’interrompit en sautillant également : « On va aller tous les deux au Château Vivant ! On va être ensemble ? Tu crois que c’est possible d’être deux Premiers pour un Haut Mage ? Hein, tu crois ? ». La nourrice ne répondit pas de suite. Elle s’était consolée en se disant que, si Noah partait, Joleen allait rester encore un peu près d’elle. Mais voilà que non. Ça faisait onze ans qu’elle s’occupait d’eux, et elle les considérait comme ses propres enfants. Un petit soupir lui échappa, mais sa voix était toujours joyeuse quand elle répondit : « Je ne sais pas, mais faut faire demi-tour, les enfants ! On va chercher les affaires de Joleen ! »
Dernière édition par Joleen-Poppy Talaleryn le Mar 23 Avr - 19:54, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: JOLEEN-POPPY + La vie est un conte de fée, il suffit juste de trouver les personnages principaux. Dim 7 Avr - 21:22 | |
| . Chapitre septième. « Le dernier arrivé au parc est un vrai molmol ! ». Suite à ce cri tonitruant, une dizaine de petits sortceliers sortirent en trombe des cuisines, chatouillant le Château Vivant. Mais celui-ci, de bonne humeur, ne les empêcha pas de sortir. Au contraire, il modifia ses couloirs afin d’écourter le trajet des enfants. Ils n’étaient pas méchants, ces Premiers, juste très très joueurs. Ils s’inventaient tout un tas de jeux, de paris, de blagues, de gages … au grand malheur des courtisans ! Déjà, les plus rapides -et les plus malins- venaient d’arriver à l’entrée du parc/forêt/plaine/espace vert qui bordait le château. Parmi eux, Joleen, qui espérait que son frère ne serait pas le dernier. Parce que, à son grand bonheur, elle se débrouillait beaucoup mieux niveau orientation, et courrait plus vite. Mais voilà qu’il arrivait, poursuivit par d’autres de leurs camarades. Il n’arriva donc pas le premier, mais pas le dernier non plus. Les enfants se réunirent en cercle pour trouver un gage pour Eric, le malheureux molmol du jour. Les idées fusèrent. « Il doit faire le tour du dortoir sur un seul pied ? » « Il doit monter sur un arbre sans s’aider des pieds ? » « Il doit s’approcher d’une licorne jusqu’à la toucher ? » « Ou alors lui prendre sa corne ? » « Non, il va se faire gronder ! » « Pas si personne ne le voit ! ». Bref, des tas d’idées. Mais ni Joleen ni Noah, toujours prêt à trouver des gages spectaculaires, ne disaient d’idées. A vrai dire, ils semblaient attendre quelque chose, ou quelqu’un … Ils n’étaient pas dans leur état normal. Soudain, un petit lynx bondit au milieu du groupe. Il ne risquait pas de blesser les enfants, un sort ayant été jeté sur tous les animaux du parc. Un enfant s’écria : « Je sais, essaye d’attraper le bébé lynx ! ». A ces mots, Joleen s’éveilla et hurla : « Non ! Vous touchez pas à Dwony ! ». Noah se tourna vers elle. « Dwony ? ». Agacée, elle s’approcha du petit félin, le pris dans ses bras et, tandis qu’il ronronnait, le présenta à ses amis. « Oui, Dwony. Il m’a dit qu’il s’appelle Downy. ». Il y eut un instant de flottement jusqu’à ce qu’un des Premiers s’exclame : « Regardez, il a les yeux dorés ! C’est son Familier ! ». Un grand sourire illumina le visage de Joleen et elle se tourna vers son jumeau : « Héhé, j’ai un familier et pas toi ! ». Mais voilà qu’une chouette, sortie de nulle part, s’abattit sur ses cheveux. Lâchant le félin qui se frotta contre ses jambes, elle tenta de repousser le volatile. « Lâche-moi ! Lâche-moi ou je te carbonise ! » En fait, elle n’était pas sûre de réussir à le faire, mais bon. Elle espérait que l’oiseau allait comprendre. Soudain, Noah attrapa la chouette et la serra contre lui. « T’as vexé Azur ! ». A son tour, Joleen fronça les sourcils. « Azu…. T’as un familier ?! ». Le petit garçon eu un grand sourire. « En fait, quand t’as dit que Dwony s’appellait … bah Dwony, Azur était en train de me dire son prénom aussi ». Les autres enfants ne disaient plus rien. Voilà que les jumeaux ont été choisis le même jour. C’était pas banal, ça. Enfin, ils étaient pas jumeaux pour rien. |
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| Sujet: Re: JOLEEN-POPPY + La vie est un conte de fée, il suffit juste de trouver les personnages principaux. | |
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| | | | JOLEEN-POPPY + La vie est un conte de fée, il suffit juste de trouver les personnages principaux. | |
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